lundi 29 juin 2009

TRANSFORMERS II


C’est toute mon enfance ça.



Fascination. C'est ce que j'ai ressenti au cours du premier volet que le cinéma à dévoilé de voir combien ils avaient réussi à respecter mes souvenirs de Transformers. La légende était respectée car les bruits des transformations étaient à l'identique, les charismes des aliens et les enjeux on-ne-peut-plus sérieux que les héros devaient encourir aussi.
Le cinéma se faisait machine à voyager dans le temps.
Génial !



Hier 'ai vu le deuxième volet.
J’ai bien rit, j’ai déchanté, j’ai été dans le film, et j’ai été déçue du film…. Tout en un ! Mieux qu’un shampoing !



Les effets spéciaux sont des plus réalistes c’est à en croire l’existence réelle d’Optimus Prime , la destruction réelle d’une pyramide, l’atterrissage réel d’un Autobot sur la ville. Ils sont non seulement réalistes mais aussi et surtout très recherchés !
Si seulement les combats entre les Autobots et Decepticons étaient plus lisibles !


Malheureusement, il est nettement moins bon que le premier (comme toujours) et certains clichés desservent l’intrigue. Par exemple le héro passe un temps incalculable à courir avec la belle brune aux yeux bleus et aux lèvres aussi pulpeuses que se seins accrochée à sa main alors qu’il aurait pu la mettre à l’abri depuis un bon moment. Puis au moment de rejoindre la troupe armée américaine, non comptant de s’être embarrassé avec elle il finit par la refiler à un soldat qui a son tour doit la trainer sur plusieurs mètres. Une question subsidiaire m’est venue : « mais ne sait elle pas courir sans tenir la main de quiconque ? ».

S’il n’y avait que ça… Mais bon en dire d’avantage ce serait dévoiler toute l’intrigue.


En résumé, tout le réalisme gagné par les effets spéciaux est très largement perdu par les clichés du scénario.

Mon conseil : allez le voir si vous êtes fan des transformers, nostalgique de cette époque où tout petits nous rentrions de l’école pour voir les transformers à la télé, ou simplement si vous êtes en possession d’une carte illimitée et si vous avez besoin de vous lobotomiser la tête. Je ne m’attendais pas à du grand cinéma, mais à un certain niveau tout de même…

Bon cinoche
Shams.D

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jeudi 25 juin 2009

VERY BAD TRIP

Rien que de revoir la bande annonce je ne peux m'empêcher de rire!



Fiche signalétique:
Date de sortie : 24 Juin 2009
Réalisé par Todd Phillips
Avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis
Film américain.
Genre : Comédie
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2009
Titre original : The Hangover


Histoire: Un jeune homme va se marier et pour enterrer sa vie de garçon ses deux meilleurs amis et son futur beau frère, qui donne l’impression de vivre sur une autre planète, l’emmènent à Vegas pour une dernière nuit en célibataire "inoubliable". Cependant, au réveil tout a disparu de leur mémoire et Doug reste introuvable. Son mariage est dans moins de 30h. A partir de cet instant les trois acolytes se retrouvent dans des situations insensées afin de remonter le cours de la nuit précedente pour ramener dans les temps le fiancé à sa promise.


The very bad trip est un voyage que personne n’aimerait faire.
Pourtant toute une salle l’a fait hier soir en riant sans relâche, multipliant les crises de rire, manquant de suffoquer. Moi-même les larmes sont montées m'empechant parfois de pouvoir pousuivre le film...


Mais très vite je me reprenais pour continuer l'histoire. Et très régulièrement ce traitre de John Doe, à ma gauche, partait en crise de rire synchronisée avec mon voisin de droite me ramenant sournoisement à un état de gloussements constant.

Bref! Je ne m’attendais ni à une telle euphorie ni à la présence de Mike Tyson (je n'avais pas vu la bande annonde avant le film) tenant un si petit animal tandis qu'il cherchait son tigre (vous comprendrez en y allant). Il n’ya pas une pause. Les gags s’enchainent tous les plus improbables les uns que les autres.
Parfois le bouchon est poussé très loin. Des situations indécentes sont tournées à la dérision la plus absolue et cela fait rire. Même le puritanisme de l’Amérique n’a pas empêché cela. Il a du se fendre la poire comme nous tous…


Loin des Experts de Las Vegas, les policiers en prennent pour leur matricule.




En sortant de la salle, j’avais la sensation de ne pas avoir été depuis très longtemps voir un film qui fasse s’esclaffer toute une salle pleine (en dernière séance) à l’unisson.
Il faut dire que dès le début la barre est haute. Le huit-clos entre le futur marié et le futur beau-frère annonce sournoisement la couleur. Seulement on ne le réalise vraiment qu’après.

Bref pour Rire... allez y.

Bon cinoche,
Shams.D

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jeudi 18 juin 2009

QUELLE DECEPTION!

Je ne vais pas m'attarder sur ce sujet, mais je suis allée voir dès sa sortie Blood the last Vampire.

Quelle déception!

Incroyable de ne pas avoir pu laisser au cinéma asiatique ce qui en fait sa force?! On est finalement bien loin des petits bijoux qu'ont été Tigre et Dragon ou Hero.

Les scènes de combats sont assez esthétiques en effet; très proches de celles des mangas où on ne voit pas le mouvement véritablement, mais les éclairs des lames des sabres et surtout les impacts des coups.

La bande annonce ne pouvait être que réussie car ne montrant que les combats et la rencontre avec le mal ultime qui elle aussi est assez réussie comparée à l'ensemble du film, cela reste des plus attrayants. Seulement, mis bout à bout, cela ne représente même pas une demie heure du film?!
Quant à l'allure des "méchants" il aurait mieux valu qu'ils fassent appellent au savoir faire français en matière d'effet spéciaux?! Le budget aurait dû être mieux envisagé pour mieux réussir ces personnages qui sont de sérieux pilliers du film.

Quelle déception?!

Quel dommage!

mercredi 10 juin 2009

Last Vampire BLOOD - Sortie le 17 juin


En 2000, Hiroyuki Kitabuko sort le film d'animation qu'il a réalisé avec la participation de Youki Kudoh, Saemi Nakamura, Joe Romersa.



L'histoire se déroule dans un Japon affectée par la guerre du Vietnam (1966) à la période de Halloween. Des militaires américains se sont positionés sur la base de Yokota pour être des plus réactifs aux attaques... humaines.
Cependant, un danger bien différent plane sur la ville. Des démons, des vampires aussi laids que dangereux. Les services secrets américains en sont informés. Leur armes face eux, une jeune fille, une collégienne en uniforme, au visage fin, quasi angelique, montre sa force pour protéger des inconnus.


Ce court métrage de 48 minutes semble être un avant goût de ce que peut être le film qui nous attend le 17 juin prochain. Une introduction à un univers bien moins tendre que tous les films du type Twilight qui traitent du même sujet.







Voici un aperçu de ce petit bijou de l'animation japonaise. Très efficace dans son genre.

Le 17 juin 2009, Chris Nahon nous fera découvrir sa vision de l'histoire et sa perception de la tension qui règne dans le manga.

Faire un manga avec une caméra, le pari n'est pas des moindres pour Gianna Jun , Allison Miller, Liam Cunningham, les acteurs qui l'ont relevé.

Cependant, le producteur de Tigre et Dragon et de Hero a déjà montré qu'il miser sur les bonnes personnes pour ce genre de performance. Ca tombe bien, il produit aussi Blood - The laste Vampire.



Et pour ceux qui restent impatients et ne peuvent attendre le 17 juin, qui sont curieux de connaître l'histoire originale, ou simplement qui sont fanes de manga et qui ont 48 minutes devant eux, je vous invite au plaisir de voir ou revoir le manga.



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Bon Cinoche...
Shams.

mardi 9 juin 2009

Fait divers - David Carradine à 72 ans nous quitte



Je viens d'apprendre une terrible nouvelle:

Mais je préfère vous laisser la lire directement par ma source en cliquant sur le logo ou en lisant ci-dessous:



Carradine : police sur la corde raide

Fitness. La famille de l’acteur voudrait que le FBI mène sa propre enquête à Bangkok.

Par GILLES RENAULT

La famille de l’acteur américain David Carradine, retrouvé mort par une femme de ménage, jeudi, à 72 ans, dans sa chambre d’hôtel à Bangkok, a demandé une enquête du FBI pour tenter d’éclaircir les faits.«Ils examinent les détails de l’affaire et essaient d’aller au fond de cette histoire», a déclaré vendredi soir sur CNN l’avocat de Keith Carradine, le demi-frère de l’acteur. Selon la police thaïlandaise, le comédien est peut-être décédé à la suite d’un acte sexuel qui a mal tourné. La description est en tout cas assez pittoresque : «Une corde était attachée autour de son cou, une autre à son organe sexuel, et les deux étaient reliées ensemble et pendues à la penderie», a indiqué vendredi le général Worapong Siewpreecha, de la police de Bangkok. «Dans ces circonstances, nous ne pouvons pas être sûrs qu’il s’est suicidé, il a pu mourir [d’un accident] de masturbation», a-t-il affirmé.

Hier, contrariée par la démarche américaine, la police locale a contre-attaqué : «Notre travail va dans le bon sens. Les représentants de l’ambassade ont suivi chaque étape de l’enquête dans la chambre d’hôtel», a précisé le colonel qui suit l’affaire. Selon lui, si le FBI souhaite s’immiscer, il devra contacter le procureur général, qui décidera de transmettre ou non la requête à la police. «Nous pouvons travailler avec le FBI s’ils le demandent et si la demande est acceptée. Mais s’ils ne viennent pas, nous pouvons faire notre travail.»

On ignore si cet élément doit être versé au dossier, mais il faut rappeler que Carradine était très souple, puisqu’il s’était fait connaître en tenant le rôle vedette de la série Kung Fu, au début des années 70. Sa carrière sinueuse avait connu un regain de forme grâce à Tarantino, qui lui avait confié le personnage de Bill dansKill Bill (2003). Pour le reste, la filmographie de Carradine est proprement déconcertante : on y trouve aussi bien Je te tiens, tu me tiens par la barbichette (de Jean Yanne) que l’Œuf du serpent de Bergman. Il était à Bangkok pour le tournage de Stretch, film français de Charles de Meaux.

Pour un article plus complet, le Figaro.fr a bien travaillé aussi

CactusPowder

lundi 8 juin 2009

The women sortie le 03-06-09



Une performance plutôt qu’un film. Il n’y a à aucun moment un homme, ni un petit garçon, ni un coursier, un assistant, un plombier, un facteur, un vitrier en arrière plan. Aucun figurant masculin. Rien qui pourrait ressembler de près ou de loin à un homme. Un film sur les femmes où aucun homme n’apparait jamais.



On en parle mais jamais on en voit l’ombre. Même les mères sont celles de petites filles. D'ailleurs, un des personnage est une mère en série de petites filles sur qui repose le fil rouge de cette performance : « je veux faire des enfants jusqu’à ce que j’arrive à avoir un petit garçon ». Finira-t-il par arriver ce petit garçon ?



Quoi qu’il en soit, cela relève plus d’un documentaire sur fond de Sex in the City qui met en scène une femme (Meg Ryan dont le look se rapproche un peu trop pour passer inaperçu de celui de Sarah Jessica Parker incarnant Carrie Bradshaw) et dont la vie la met face à ses choix, ses sacrifices, ses lâchetés. Oui une femme sait être lâche.

Elle doit affronter la trahison. Celle de son mari.



Celle de sa meilleure amie.



Elle va devoir assumer ses responsabilités. Celle d’être une femme entièrement sans oublier d’être une mère



Bref, on y découvre ou revoit la femme dans tous ses états : épouse, meilleure amie, lesbienne, business woman, hystérique, anorexique, mère, pondeuse, grand-mère, maîtresse, trop absente, trop présente, serial lover, castratrice, indulgente, conseillère, revancharde, racoleuse, bavarde, manipulatrice, accro aux ragots, complice, solidaire, aimante.



C’est un film qui traite d’un sujet délicat avec toute la légèreté d’une comédie américaine.
Je le conseille en cure pour quiconque est allé voir Anti Christ. Je ne pense pas avoir suffisamment de force pour parler un jour de ce film.

Pour vous mettre l'eau à la bouche...



Bon cinoche !

Shams

mercredi 27 mai 2009

Los Abrazos Rotos - Etreintes Brisées

Sortie le 20 mai dernier.
Réalisé par Pedro Almodovar
Avec Pénélope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar



Je l’attendais ! Grande fane du duo Penelope Cruz et Pedro Almodvar, je l’attendais celui là. Et ça n’a pas loupé ! J’ai adoré…



L’histoire : Un homme, aveugle, sous son pseudonyme Harry Cain, écrit des scenarii et des récits littéraires. Il ne se souvient pas du passé, ou il a bien voulu l’oublier. Son mystère le rend charismatique. Son expérience lui permet de séduire à vitesse grand V. Une amie, sa directrice de production, reste à ses côtés. Son fils Diego et elle se chargent de répondre à ses besoins. Tout ceci semble reposer sur un équilibre bancal… Soudain l’intervention d’un jeune homme riche va tout basculer. Il souhaite réaliser un film dont il écrit l’histoire. Il veut que ce soit Harry Cain et personne d’autre qui se charge de la scénarisation. Harry, de son nom de baptême, Mateo Blanco, reste troublé. Les éléments que ce jeune homme souhaite utiliser pour ce travaille viennent remuer le passé pour raviver la mémoire de Mateo, et avec sa mémoire, le souvenir de son amour fou remonte à la surface.



J’ai voulu faire découvrir à John Doe Almodovar et la force de jeu de Pénélope Cruz. Malgré la crudité de ses textes, ses images en technicolor sont des plus frappantes de poésie. Un véritable régal pour les yeux d’un photographe. Une véritable épée pour un écrivain.



La tension, aussi douce soit elle, s’insinue sans relâche durant tout le film. On ne se rend pas vraiment compte que l’on est captivé depuis le début. Sous l’émotion en sortant du film John Doe me disait : « j'ai ressenti cela comme un fleuve… au courant puissant mais lent, sans à-coup. Ca donnait un peu la même sensation d’un après midi d’été… Où la chaleur ralenti tout. Mais où les choses avancent malgré tout… ». Enfin bref ! Tellement ému mon JD qu’il ne savait plus comment il s’appelait.



J’ai toutefois pu remarquer que depuis qu’il travaille avec la belle Penelope, Pedro ne nous montre plus autant de plans de gynécologiques ou de scènes d’amour aussi franches que dans la réalité. Pour autant les domaines de prédilection, les repères que nous lui connaissons sont bien là et loin d’être redondants par-dessus le marché : homosexualité, femme en souffrance mais suffisamment forte pour supporter les sévères événements de sa vie, la folie et la passion de l’amour, la compréhension féminine face aux excentricités masculine, la maternité, et la forte présence de Rossy de Palma qui y fait une brève apparition.




C’est avec un sourire aux lèvres et une larme dans le cœur que nous avons quitté la salle et que nous avons repris la route.
Bonne Séance à vous.

Shams.D

samedi 16 mai 2009

Easy Virtue

ou UN MARIAGE DE REVE en français dans le texte


Vous connaissez peut-être la chanson de Camille : Quand je marche.
Elle commence comme ça :
Quand je marche je marche
Quand je dors je dors
Quand je chante je chante
Eh bien moi je peux dire comme elle quand je ris je ris. Et là j’ai bien rit au cinéma hier devant Easy Virtue où on découvre une Jessica Biel des plus séduisantes. Non sans blague elle a de la classe dans ce film.




Hier donc avec John Doe et Kathya qui travaille dans l’univers de la mode nous avons passé un doux moment de rires et les yeux grands ouverts nous avons pu profiter d’un humour américain anglicisé.
Bon, il faut dire que la fin est téléphonée. Très tôt dans le film elle est induite. Cependant, si elle était différente, elle serait décevante. Donc, c’est très bien de se retrouver devant un une telle évidence qui libère la tête et permet de mieux se concentrer sur le contenu de l’histoire, de mieux rires sur les cocasseries assez fines de l’histoire et surtout sur les éléments qui font ce film.



En effet, il y avait là de quoi satisfaire tout le monde : de belles images pour JD, de belles toilettes pour Kathia et enfin un super passage de tango pour moi.



Le pied ! D’ordinaire je ne suis pas du genre à dévoiler l’intrigue vraiment du film, cependant je ne peux pas passer à coté de ce tango. Je vous en livre un petit échantillon.



C’est tout de même dingue comment un tango rends la scène encore plus torride et suave qu’une simple scène d’amour, non? D’ailleurs, cette danse est devenue de plus en plus nécessaire dans les films qui ont pour vocation d’induire la Passion :
Dans Moulin Rouge de Baz Luhrmann sorti en 2001, le tiraillement du héro devant laissé sa belle courtisane retourner dans les griffes d’un homme qui ne veut pas que la regarder est tout à fait bien matérialisé par ce tango qui remix Roxane du groupe Police…



Plus humoristique et plus incisif le tango se mêle aux couleurs des Valeurs de la Famille Addams, de Barry Sonnenfeld sorti en 1993, lorsque le mari s’affole dès que sa femme lui parle en espagnol.



Plus conventionnel et difficile à éviter dans un film plus récent où Jennifer Lopez, fidèle à elle-même incarne une professeur de danse de salon. Le tango, une des disciplines des épreuves de danse de salon, rempli là bien son rôle provoquant et alléchant. Cependant, assez sage comparé à certaines autres scènes de tango. Shall We Dance, de Peter Chelsom, sorti en 2004, est un remake du film homonyme de Suo Masayuki sorti en 1996.



Enfin, je ne pouvais pas passer à côté d’une petite merveille : Antonio Banderas. enfin du moins Dance with me (take the lead) avec Antonio Banderas et réalisé par Liz Friedlander, sorti en 2006.
Quelle joie de voir deux mondes se rencontrer pour finir par s’allier.



Bien entendu, je n’ai pas pu relever toutes les scènes du cinéma où le tango fait craquer le sol. Il faudra bien chercher par vous-même.
Bon je vous laisse à vos chaussures de danse et à vos souris.

Shams.D

mercredi 13 mai 2009

17 ans encore


Réalisé par Burr Steers, Avec Zac Efron, Matthew Perry, Leslie Mann

Synopsis: Mike O'Donnell, un homme de 37 ans, trouve sa vie ennuyante et pathétique. Il se sépare de sa femme et vit avec son meilleur ami. Ses enfants le considèrent comme un looser. "Si seulement on avait droit à une seconde chance ?" Et il ne croyait pas si bien dire ! Son voeu va être exaucé.
Le lendemain matin, Mike découvre qu'il a à nouveau 17 ans! Bien décidé à réparer ses erreurs personnelles, il s'inscrit au lycée pour aider ses enfants. Mike s'aperçoit vite que sa fille est beaucoup moins sage qu'elle ne parait et que son fils, Alex, est le bouc-émissaire de l'athlète de l'école.
Son adolescence était bien différente de celle d'aujourd'hui !
Source: AlloCiné

Je ne pensais vraiment pas aller voir ce film un jour au cinéma !

Mais voilà la semaine dernière cela m’est arrivé ! J’ai décidé de changer les idées d’une de mes amies ; et les miennes par la même occasion. Cela faisait déjà un moment que nous ne nous étions pas vues et nous avions tant à nous dire que notre escapade shopping s’est transformée en pyjamas party. Je lui proposais donc mon menu préféré : K10 + cinéma. Pour qui ne connait pas K10 est une chaine de restaurant sushi bar et justement il y en a un au pied du cinéma de la Défense.

Elle trouva l’idée des plus plaisantes et hop nous étions parties pour notre girly soirée qui se terminerait chez moi pour la nuit.

Après le dîner la mission fut de trouver un film qui pouvait nous intéressées toutes les deux en dernière séance.
Moi j’avais déjà vu tous les films sortis durant cette semaine que je convoitais, mais cela ne me dérangeait de revoir les meilleurs.
Elle ne voulait pas de film en VOSTFR car après sa journée de travail elle voulait reposer son cerveau.



Et le problème c’est qu’aucun film français ne nous attirait et que seul 17 ans encore pouvait constituer un bon compromis entre la légèreté d’un film américain et la bonne réalisation de celui-ci.

Quelle calamité ! Je déteste les films humoristiques du genre American Pie, La vengeance d’une Blonde, et les clichés sempiternels du retour à une jeunesse perdue pour tout recommencer mais en mieux, avec une jolie morale à la clé. C’est vrai ça ?! Nous n’avons pas vécu la même adolescence selon moi ! Pour c’était tout un tas de camarades qui se transformaient en calculatrice en sponsor pour biactol, dont les voix oscillaient de manière incontrôlable, où les garçons devenaient empotés avec les filles et les filles à l’étroit dans un corps qu’elles ne reconnaissaient plus. Je ne parle même pas des pic d’hormones à l’origine d’acte insensés et/ou ridicule.




Non vraiment, je m’étais mis un point d’honneur à ne pas aller voir ce film. Je refusais, par ailleurs, de suivre les masses, comme toujours. Mon orgueil m’en empêchait !

Et puis finalement, mon orgueil a du se taire face à mon cœur. J’avais envie de lui faire plaisir, à mon amie. Alors nous y sommes allées et nous ne l’avons pas du regretté.

Je n’y croyais pas du tout, mais c’était gentil petit film qui nous a bien soutiré de nombreux rires. Une histoire bien entendu moralisatrice, mais avec quelques personnages aux gags les plus farfelus, des situations cocasses, quelques passages antihéros bien mitonnés et une bonne rythmique.




Bien entendu, l’acteur principal, héro de High School Musical, a bien joué son rôle de séducteur, autorisant cette fois la gente féminine de plus de 25 ans à fantasmer sur lui et élargissant ainsi le nombre de ses fanes (je n’en dis pas plus… je vous laisse l’occasion de constater cela en live).



En clair, il ne vaut mieux pas s’attendre à du grand cinéma, mais au moins un moment de distraction intense. Je vote pour ! (contre toute attente).
Shams.D



vendredi 1 mai 2009

Coco Avant Chanel



Mercredi 22 avril est le jour de sortie du film Coco avant Chanel, réalisé par Anne Fontaine et avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola.
Je dois vous avouer que l’hiver dernier, j’ai reçu un mail d’une agence de casting m’indiquant qu’on recherchait des figurants pour la réalisation d’un film sur la vie de Coco Chanel avec Audrey Tautou en premier rôle. Peu de temps après a été annoncée à la télévision la programmation du téléfilm sa vie en deux volets. Bien évidemment, trouvant la coïncidence intéressante, j’ai mis un point d’honneur à voir cette émission me disant que cela pourrait me faire patienter jusqu’à la sortie cinématographique.
Je l’ai vraiment attendu ce film et le jour J je n’ai pas cherché à savoir si qui que ce soit pouvait venir avec moi ou non. J’y suis allée seule. D’ailleurs John Doe était très déçu de ne pas m’accompagner ; il avait des obligations qui le retenaient ailleurs. Il en a profité, cependant, pour chercher les critiques déjà parues (je n’en tiens jamais compte, étonnant pour une chroniqueuse de cinéma ?!). « Tu sais, Shams, il parait qu’il n’est pas aussi bon que ça ce film. J’ai lu qu’il ne vaut pas mieux qu’un téléfilm ».



Tiens donc ! Pas mieux qu’un téléfilm ??? C’est étonnant non ? Peu m’importait. De toutes les façons je devais me faire ma propre opinion.
J’ai d’abord été réjouie de voir que notre Audrey Tautou si douce et si innocente dans les succès qui ont marqués ses débuts pouvait a ce point se transformer en une jeune femme pleine du poids de sa vie, sans autre satisfaction que sa propre réussite. Il en va de même pour Benoît Poelvoorde, qui dans un ce rôle d’homme dépourvu d’attention affective, gâté par la richesse d’une famille défunte, nous prouve une fois de plus la force de son jeu de comédien capable de tous les registres. Quant au charme d’Alessandro Nivola, sa réserve et l’intensité de son personnage ne gâchait rien à ma concentration.



Ainsi, ce film promettait-il tant. Cependant, j’ai eu le malheur d’entendre ce que John Doe avait lu en critique et cela n’a pas cessé d’influencé mon regard. Je ne pouvais pas m’empêcher de chercher en quoi ce film pouvait faire penser à un téléfilm. Très rapidement nous étions plongés dans le vif de la vie de Gabrielle aka Coco. Les acteurs parlaient comme vous et moi au quotidien (il ne faut pas croire que je parle comme j’écris) et c’est bien là la seule satisfaction de ce film en effet ; avoir la sensation de participer à leur conversation.
Vraiment je m’attendais à un événement que j’attendais depuis l’hiver dernier.
Et puis je suis sortie de la salle, et je me suis retrouvée devant un problème : « comment vais-je pouvoir faire ma chronique cinéma sur un film qui finalement ne m’a pas laissé grand-chose en moi ?! Que vais-je pouvoir dire à ce sujet ?! ». J’avais beau me sonder, rien ne venait.



C’était ça ! Ce film est propre. Il n’a aucune fausse note. Mais justement aucune prise de risque. Si le casting avait été composé d’illustres inconnus il n’y aurait eu que si peu à en dire. Et c’est là que j’ai compris… Ce film est distrayant, ni plus ni moins, et en cela il se rapproche du téléfilm. Difficile d’être audacieux, me-direz-vous, quand il s’agit de faire le récit d’une vie déjà vécue, pour autant, j’ai bien souvenir d’une Môme très touchante, poignante, un film bien achevé et un jeu d’acteur bien ancré.
Là il ne s’agit que d’une succession d’événements sensés nous indiquer comment elle en est arrivée à devenir une grande maîtresse de la mode. Il s’agit tout de même d’une influence indéniable qui a réellement marqué une évolution dans la tenue vestimentaire féminine. Sans son intervention peut-être serions nous encore embarrassées avec des crinolines sans fin ! Et voilà un film qui lui est dédié dans lequel trop de raccourcis entravent la bonne compréhension de sa démarche et de son ascension. N’oublions pas que la Guerre, entre autre, avec toutes ses nécessités et toutes les carences qu’elle implique a aussi un rôle des plus importants dans sa vie… Il n’en est aucunement fait état.




Tant de choses mis à l’écart, je reste sur ma faim.
Mon conseil : allez vous divertir mais pas vous instruire.

Shams.D