Réalisé par Pedro Almodovar
Avec Pénélope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar
Je l’attendais ! Grande fane du duo Penelope Cruz et Pedro Almodvar, je l’attendais celui là. Et ça n’a pas loupé ! J’ai adoré…
L’histoire : Un homme, aveugle, sous son pseudonyme Harry Cain, écrit des scenarii et des récits littéraires. Il ne se souvient pas du passé, ou il a bien voulu l’oublier. Son mystère le rend charismatique. Son expérience lui permet de séduire à vitesse grand V. Une amie, sa directrice de production, reste à ses côtés. Son fils Diego et elle se chargent de répondre à ses besoins. Tout ceci semble reposer sur un équilibre bancal… Soudain l’intervention d’un jeune homme riche va tout basculer. Il souhaite réaliser un film dont il écrit l’histoire. Il veut que ce soit Harry Cain et personne d’autre qui se charge de la scénarisation. Harry, de son nom de baptême, Mateo Blanco, reste troublé. Les éléments que ce jeune homme souhaite utiliser pour ce travaille viennent remuer le passé pour raviver la mémoire de Mateo, et avec sa mémoire, le souvenir de son amour fou remonte à la surface.
J’ai voulu faire découvrir à John Doe Almodovar et la force de jeu de Pénélope Cruz. Malgré la crudité de ses textes, ses images en technicolor sont des plus frappantes de poésie. Un véritable régal pour les yeux d’un photographe. Une véritable épée pour un écrivain.
La tension, aussi douce soit elle, s’insinue sans relâche durant tout le film. On ne se rend pas vraiment compte que l’on est captivé depuis le début. Sous l’émotion en sortant du film John Doe me disait : « j'ai ressenti cela comme un fleuve… au courant puissant mais lent, sans à-coup. Ca donnait un peu la même sensation d’un après midi d’été… Où la chaleur ralenti tout. Mais où les choses avancent malgré tout… ». Enfin bref ! Tellement ému mon JD qu’il ne savait plus comment il s’appelait.
J’ai toutefois pu remarquer que depuis qu’il travaille avec la belle Penelope, Pedro ne nous montre plus autant de plans de gynécologiques ou de scènes d’amour aussi franches que dans la réalité. Pour autant les domaines de prédilection, les repères que nous lui connaissons sont bien là et loin d’être redondants par-dessus le marché : homosexualité, femme en souffrance mais suffisamment forte pour supporter les sévères événements de sa vie, la folie et la passion de l’amour, la compréhension féminine face aux excentricités masculine, la maternité, et la forte présence de Rossy de Palma qui y fait une brève apparition.
C’est avec un sourire aux lèvres et une larme dans le cœur que nous avons quitté la salle et que nous avons repris la route.
Bonne Séance à vous.
Shams.D
Avec Pénélope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar
Je l’attendais ! Grande fane du duo Penelope Cruz et Pedro Almodvar, je l’attendais celui là. Et ça n’a pas loupé ! J’ai adoré…
L’histoire : Un homme, aveugle, sous son pseudonyme Harry Cain, écrit des scenarii et des récits littéraires. Il ne se souvient pas du passé, ou il a bien voulu l’oublier. Son mystère le rend charismatique. Son expérience lui permet de séduire à vitesse grand V. Une amie, sa directrice de production, reste à ses côtés. Son fils Diego et elle se chargent de répondre à ses besoins. Tout ceci semble reposer sur un équilibre bancal… Soudain l’intervention d’un jeune homme riche va tout basculer. Il souhaite réaliser un film dont il écrit l’histoire. Il veut que ce soit Harry Cain et personne d’autre qui se charge de la scénarisation. Harry, de son nom de baptême, Mateo Blanco, reste troublé. Les éléments que ce jeune homme souhaite utiliser pour ce travaille viennent remuer le passé pour raviver la mémoire de Mateo, et avec sa mémoire, le souvenir de son amour fou remonte à la surface.
J’ai voulu faire découvrir à John Doe Almodovar et la force de jeu de Pénélope Cruz. Malgré la crudité de ses textes, ses images en technicolor sont des plus frappantes de poésie. Un véritable régal pour les yeux d’un photographe. Une véritable épée pour un écrivain.
La tension, aussi douce soit elle, s’insinue sans relâche durant tout le film. On ne se rend pas vraiment compte que l’on est captivé depuis le début. Sous l’émotion en sortant du film John Doe me disait : « j'ai ressenti cela comme un fleuve… au courant puissant mais lent, sans à-coup. Ca donnait un peu la même sensation d’un après midi d’été… Où la chaleur ralenti tout. Mais où les choses avancent malgré tout… ». Enfin bref ! Tellement ému mon JD qu’il ne savait plus comment il s’appelait.
J’ai toutefois pu remarquer que depuis qu’il travaille avec la belle Penelope, Pedro ne nous montre plus autant de plans de gynécologiques ou de scènes d’amour aussi franches que dans la réalité. Pour autant les domaines de prédilection, les repères que nous lui connaissons sont bien là et loin d’être redondants par-dessus le marché : homosexualité, femme en souffrance mais suffisamment forte pour supporter les sévères événements de sa vie, la folie et la passion de l’amour, la compréhension féminine face aux excentricités masculine, la maternité, et la forte présence de Rossy de Palma qui y fait une brève apparition.
C’est avec un sourire aux lèvres et une larme dans le cœur que nous avons quitté la salle et que nous avons repris la route.
Bonne Séance à vous.
Shams.D
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