lundi 8 novembre 2010

AU PAYS DE CANDY

Stéphane Rousseau est à Paris !!!

Stéphane Rousseau, l’humoriste québécois le plus sexy de la planète, joue son dernier spectacle au Palace (Paris, 9e) en ce moment et je ne pouvais pas ne pas y aller, je dirais même que je me devais d’y aller. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore (du moins qui n’arrivent pas à mettre un visage sur ce nom, parce que vous l’avez forcément déjà vu), Stéphane Rousseau c’est ce beau canadien que l’on voit souvent en France au côté de Franck Dubosc. Ca y est vous voyez de qui je parle ? Ce mec là possède tous les atouts pour me rendre dingue, et je dois avouer qu’une certaine hystérie s’est emparée de mon être pendant le spectacle. Il est hilarant, émouvant, il est foutu comme un dieu, tatoué juste là où il faut et il est québécois. Là vous vous dîtes « ouais… québécois et alors ? L’accent n’est pas super excitant quand même ».

Mais vous rigolez ? Le québécois est le mec idéal. Déjà, il vit au Québec ce qui est pour moi un énorme atout étant donné que j’ai une passion immense pour cette région du Canada et que j’envisage régulièrement d’aller m’y installer quand je ne peux plus supporter Paris. J’aime tout là-bas : les paysages, les grands espaces, l’énergie de Montréal, le sirop d’érable (la dernière fois que j’y suis allée j’ai ramené 4 Litres de sirop dans ma valise !), l’architecture, la faune (caribous, baleines , castors etc...), le fait que tu peux ramener ton propre vin dans les restos, les jurons venus d’un autre temps et qui me font toujours beaucoup rire (tabarnak, Tabarouette (version polie de Tabarnak),Criss, Câlice, Hostie…), la gentillesse des gens, la double culture ( européenne et américaine) et l’accent magnifique des québécois… Je l’adore cet accent! Je pourrais l’écouter pendant des heures.



Quand je suis en France et que j’entends des québécois j’ai toujours envie d’aller leur parler, comme quand on est à l’étranger et qu’on est super content de discuter avec d’autres français croisés au hasard, on se sent proche d’eux alors qu’on ne se connaît pas et qu’en temps normal on se serait complètement ignoré. Ben moi ça me fait pareil avec les québécois, dès que j’en vois j’ai une envie instinctive d’aller parler du Québec avec eux et de profiter 5 minutes de leur sympathie et leur simplicité, comme un bol d’air frais dont j’aurais besoin.


Pour en revenir à Stéphane Rousseau, le québécois de mes rêves, il est à Paris jusqu’au 8 janvier avec son nouveau one man show intitulé : les confessions de Rousseau. Ce spectacle est un véritable show à l’américaine : humour, danse, chant, jeu de lumière, projection vidéo. On s’en prend plein les yeux et les oreilles. Pas une seconde de répit même pendant les changements de décors ou costumes.

Comme sous entendu dans le titre, ce spectacle est autobiographique, du moins en majorité. Le comédien évoque avec beaucoup d’humour des moments très intimes de sa vie comme la mort de son père et de sa sœur, les années passées en famille dans un village naturiste, la naissance très prématurée de son fils Axel etc. Il dit que l’humour l’a aidé à affronter les épreuves difficiles de la vie et à rester optimiste. En effet les passages où il évoque sa famille sont très intenses, entre dérision et émotion mais il ne frôle jamais l’impudeur. Stéphane Rousseau est très drôle mais il sait aussi magnifiquement nous émouvoir.

Je ne saurais que trop vous recommander d’aller au Palace avant le 8 janvier, ce show ne ressemble pas aux spectacles des humoristes français, il y a quelque chose en plus. La touche québécoise !

Le Palace

ON CLIQUE

J’en profite aussi pour vous dire que du 22 au 28 novembre c’est la semaine du cinéma québécois au forum des images. Je ne connais absolument pas les films qui y sont présentés mais des amis du Québec m’ont vivement conseillé d’aller voir « Incendies » de Denis Villeneuve et je leurs fait entièrement confiance.

Cinéma du Québec à Paris

ON CLIQUE !

Candy

jeudi 4 novembre 2010

KABOOM



Hier, un ami me traine au Mk2 Beaubourg voir Mysterious skin. Rdv devant le ciné, j’arrive en avance comme je n’ai pas entendu parler de ce film, je cherche le synopsis... En vain, il n’est même pas affiché. Mon pote arrive et lui non plus ne sais pas de quoi ça parle... (sans commentaire). Le film commence donc et on découvre les deux personnages principaux : deux garçons de 8 ans. L’un comme l’autre ont des « trous noirs » dans leurs souvenirs. Tout les deux en sont déstabilisé, et on les retrouve ado avec chacun leur excentricité. Le premier, dans le style « nurd », est persuadé d’avoir été enlevé par les extra terrestres. L’autre, plutôt « bad boy » va se prostituer. C’est un film bouleversant, cru, drôle aussi. A la fin on comprend ce qu’il leur est arrivé et là, c’est déprimant, mais réaliste.

Vous pensez : « Mais quel rapport avec Kaboom ? »

Et bien, c’est en sortant que je comprends pourquoi je n’avais pas entendu parler de ce film : il est sortit en 2005 (c’est pas une excuse mais bon...). En fait, ce ciné a l’habitude de projeter des films d’un réalisateur à l’affiche. Et ce réalisateur, c’est Gregg Araki, et le film qu’il a réalisé à l’affiche en ce moment, c’est .... ??? c’est .... (Bon d’accord c’est pas drôle).


Du coup, c’est parti pour une séance de Kaboom. C’est l’histoire d’un ado qui fait le même rêve étrange depuis une semaine. Dans ce rêve, des amis de la fac mais aussi deux belles inconnues. A une soirée, il croise justement ces deux femmes mais elles ne le connaissent pas. Plus tard, il va assister au meurtre de l’une d’elles. Sauf qu’au petit matin, tout cela sonne comme une hallucination... Mais persuadé qu’il s’est vraiment passé quelque chose, il va mener l’enquête. Ce film est génial ! Je crois que c’est le seul film qui a réussi à me faire flipper et rire en même temps ! Nan, sérieusement, vous allez vous moquer de moi mais j’insiste : bien que ce soit une comédie, il y a vraiment du suspens ! Mon pote a d’ailleurs sursauté plusieurs fois ! Et c’est vraiment drôle en même temps, et quand je dis en même temps, c’est vraiment la même scène qui peut faire peur et faire rire ! Et contrairement à Mysterious skin, en sortant de Kaboom, on n’est vraiment pas déprimé, bien au contraire !



Rouliii

jeudi 21 octobre 2010

AU PAYS DE CANDY


BIUTIFUL

Voilà un film que j’attendais avec impatience ! Alejandro González Iñárritu est un de mes réalisateurs contemporains favoris, si ce n’est mon préféré, et une fois de plus il a réussi à intimement me bouleverser. Je suis sortie de la salle les larmes aux yeux, remplie de questions sur l’existence, mais aussi pleine de courage et d’envie de profiter de la vie.

Biutiful est assez différent des autres films d’ Alejandro González Iñárritu , en particulier dans sa conception scénaristique, certainement parce que pour la première fois il n’a pas travaillé avec le scénariste Guillermo Arriaga. En effet ses trois premiers films (Amours chiennes, 21 grammes et Babel), qui sont pour moi des chefs d’œuvres, mettaient en scène les destins croisés de plusieurs personnages. Ici le réalisateur mexicain dresse le portrait fort et saisissant d’un seul homme. Il offre ainsi à l’acteur Javier Bardem une extraordinaire partition pour laquelle il a d’ailleurs était primé à Cannes (prix d’interprétation).

Etant donné que je ne suis pas douée pour les résumés, je vous laisse regarder la bande annonce et découvrir par la même occasion les secrets du tournage (il est assez intéressant de découvrir comment l’idée du film est né dans la tête du réalisateur) :

ALLOCINE

Le thème de prédilection d’ Alejandro González Iñárritu est la destinée, voilà sans doute une des raisons pour laquelle j’aime autant ses œuvres. Le destin est une notion mystérieuse et passionnante et comme beaucoup de gens je m’interroge régulièrement sur son existence. Notre futur est-il écrit quelque part ? Sommes-nous maître de notre vie ?

Il y a des jours où je crois profondément en la destinée, sans doute parce que ça m’arrange et/ou m’aide à accepter les évènements douloureux. Comme par exemple quand je vois partout des signes d’évidence absolue lorsque je rencontre un homme qui me plaît (« c’est fou ! Il est né le 27 décembre comme mon père, c’est surement un signe ! ») ; quand je me console d’avoir raté un casting en me disant que ça ne s’est pas fait parce que ça ne devait pas se faire, que c’était écrit comme ça ; ou encore quand dans les moments de flous je vais me faire tirer les cartes pour savoir ce qui m’attend dans les mois à venir. D’autres jours au contraire je ne peux me résoudre à penser que notre avenir est déjà écrit car cela reviendrait à nier l’existence du libre arbitre.

Rainer Maria Rilke a écrit que « La destinée ne vient pas du dehors à l'homme, elle sort de l'homme même » . Je crois que la vérité est là. Hormis certains évènements inévitables, dont le plus évident est la mort, chaque homme a son destin entre ses mains et le pouvoir de le maitriser.


Candy

jeudi 30 septembre 2010

THE RUNAWAYS le film

Have you ever dreamed of being a rock star?

Ca y est, je suis enfin revenu de mon périple! En sortant de l’aéroport je n’avais pas envie de rentrer chez moi ; personne ne m’y attendait. Alors, j’ai décidé de me faire une toile. Etonnant hein ?!

Il était 20h quand je suis arrivé devant les machines à tickets du cinéma. Pas grand-chose ne m’inspirait dans les minutes qui suivaient…

« The Runaways »… Jamais entendu parler de ça moi ! Bon ça avait l’avantage de commencer tout de suite.

Aller zou !

Imaginez ma surprise quand j’ai découvert notre chère Bella de Twilight dans un rôle autrement plus cru ! Je ne suis pas certain qu’Edward ou Jacob ait été fan de Joan Jett ! Jeune hétéro attirée par les filles, rebelle et rockeuse dans les tripes !

Joan Jett monte le premier Grils Band de Rock n’ Roll des années 70 et ça en jette !

Je pensais vraiment m’ennuyer dans la salle et c’était, je pense, assez funky (pas le bon terme pour le coup) de me voir évoluer dans ma chaise de la position de « ça va être nian nian » à « woah ! ça tue ! je suis en train de voir l’histoire vraie du premier grils band rock authentique etc… »

David Bowie en idole, enfin un point commun avec Bella !

Bon, comme d’habitude on sent bien le message disant que c’est bien de vouloir être une rock star, mais sans la drogue c’est mieux…

Mouais n’empêche qu’à l’époque (comme maintenant parfois) les anonymes se shootaient tout autant que les célébrités.

Ce film est une mini claque pour tous ceux qui s’imaginent tout savoir du rock féminin ! Ouais tu maitrise, Kiss, the Who, the Doors… mais que sais tu des Runaways ?!


En tous les cas, en sortant de la salle, attention je me sentais des airs intenses ! « Où est passée ma guitare ?! » Le regard ténébreux, la démarche de félins, la bouche tordue façon rebelle pour boire ma mini bouteille de Badoie… Avec mon imper de Colombo, je devais vraiment avoir un air de vieux pervers surtout !

En somme, bonne surprise à la clef. Et si tu souhaite en savoir plus sur les Runaways, je te conseille de cliquer là !


Shams D




lundi 27 septembre 2010

MANGE AIME PRIE

Synopsis (Allo ciné): Après un divorce difficile, Liz Gilbert décide de prendre une année sabbatique et de changer de vie. Elle entame alors un périple initiatique qui va l’emmener au bout du monde et d’elle-même. Lors d’un voyage aussi exotique que merveilleux, elle retrouve l’appétit de vivre et le plaisir de manger en Italie, le pouvoir de la prière et de l’esprit en Inde, et de façon tout à fait inattendue, elle trouvera la paix intérieure et l’amour à Bali.


Tu as déjà eu la sensation très forte de vouloir prendre un film dans tes bras et de le serrer encore plus fort contre ton coeur, car tu le chéris et tu veux le remercie du bien qu'il te fait?
Moi oui en regardant ce film qui pourtant pourrait ne pas toucher les gens par son côté easy going...
C'est qu'il n'y a pas d'intrigue avec une tension nerveuse forte ni avec un mystère limite compréhensible tels que Inception a pu véhiculer l'été dernier ou tel que Wall Street promet d'être...
Wall Street : l'argent ne dort jamais

Eat Pray Love! en français dans le texte Mange Aime Prie, est un mini bijou pour mes yeux...


Vraiment ce film m'a fait respirer pendant tout son déroulement.
Dès qu'il s'es achevé d'ailleurs, je me suis sentie retourner vers cette ville poulluant mon air et mon esprit...
J'ai eu mon côté girly et douillet qui en a prie plein les bronches et tu sais quoi?! J'ai aimé ça!
Moi Girly?! bah oui comme quoi ça peut arriver même aux meilleur(e)s d'entre nous.
Le fait est que c'est d'ailleurs arrivé... c'est une histoire vraie, mon ami(e), qui a largement été relatée dans le livre ci-dessous (tiens une lecture m'attend...):


Je n'en dirais pas plus, pas la peine. Car si ce film est une bouffée d'air frais, parce qu'il est simple etc... c'est aussi cette simplicité qui met en danger l'intrigue si on en parle trop... on peut vite tout dévoiler...
En résumer, si tu veux faire un breack entre deux montées d'adrénalines et de prises de tête sur des explications à dormir dehors, je ne peux que te conseiller de prendre un billet de cinéma pour ce film, ça coûte moins cher qu'Air France et tu pourras au moins sortir affamé avec un mini jetlag!
Mesdames et Messieurs, nous vous remercions d'avoir choisi la compagnie CactusPowderMag. Nous vous prions de bien vouloir dégrafer vos ceintures, de laisser tous vos apriori, de garder bien grand vos yeux et votre esprit, nous nous préparons au décolage.
Nous espérons que vous pourrez profiter de la vue depuis votre large fenêtre et que vous passerez un agréable voyage.

Myo




PS: bon frangin ce serait top que tu ne refiles pas ton job aux autres pour ne rien branler! raboule vite Shams!

jeudi 23 septembre 2010

THE TOWN

Je voulais aller voir « Ces amours là » mais ça ne plaisait pas à mon chéri qui préférait « The Town »

Par principe, ça m‘énerve les films de braquage, avec de la drogue et des flingues partout ! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais il doit bien y avoir 20% des films qui traitent de ce sujet alors que ce n’est quand même pas un mode de vie très répandu !

Bon, d’accord, ça peut être intéressant... et puis c’est rare que ce soit mon chéri qui choisisse...

Allez, séance de 21h40, il est 20h30, on descend à la brasserie « Le Tarmac » (qui fait un menu Week End à 25€ avec entrée, plat, dessert, et vin, le tout avec un décor moderne). On arrive pile poil à 21h55 (et oui, il faut compter 15 min de pub), on s’installe, et le film commence...

Première scène : le braquage d’une banque. Les types débarquent avec leur masque « tête de mort » et demandent à la directrice de la banque de faire le code du coffre. Tout est bien rodé, ils remplissent les sacs très vite mais l’alarme a déjà été enclenchée, alors ils partent en catastrophe et prennent la directrice en otage (au cas où...) et finalement, la relâchent un peu plus loin.

Et là, je me dis que je n’aurais pas dû accepter de voir ce film parcequ’à peine installés, mon chéri commençait à devenir nerveux à cause d’un type à gauche qui bouffait ses pop corn. Bon, j’ai essayé de le raisonner : il va bientôt finir, il a bien le droit de manger, il ne fait pas exprès de faire du bruit... Mais ça n’a pas suffit. Mon chéri s’est levé, énervé, et s’est barré. Le temps d’une seconde je me suis demandé si je devais le suivre mais, entre temps, l’intrigue était lancée.

Et oui, notre héros (un des cambrioleurs) est chargé par le gang de surveiller la directrice de la banque (qui est canon, au passage) pour qu’elle ne parle pas au FBI. Alors qu’il la file dans un Lavomatic, c’est elle qui lui adresse la parole. Elle lui demande des pièces pour le sèche-linge. Et lui, l’invite à boire un verre (normal !).

Une histoire d’amour commence alors et c’est ce qui sauve le film : il y a confrontation entre deux milieux : la bad boy né à Charlestown et la jeune femme innocente qui a été traumatisée par ce braquage. Bien sûr, il se garde bien de lui avouer qu’il faisait partie des braqueurs. Mais son amour est véritable et il décide de tout plaquer pour partir avec elle.

En attendant, le bouffeur de pop corn est vraiment un gros con qui se prend pour le roi du ciné. Le bon côté des choses, c’est que grâce au film, j’ai pu faire abstraction de ce type.

Alors si vous en avez pas trop marre des films de braquages, allez voir « The Town », et choisissez bien vos voisins.

Julie


lundi 20 septembre 2010

Quand un Cactus fait son cinoche

Mon cher lecteur...
Ne m'en veux pas...
Les filmes en ce moment se succèdent mais ne me chamboulent pas...
Alors j'ai décidé de laisser Cactus faire son cinoche...
Enjoy...




Shams D