jeudi 9 juin 2011

La Patience est maîtresse de vertu


On nous l’avait promis il y a fort longtemps…
La dernière partie serait en 2 volets !






En novembre dernier nous avons vu la première partie :






Maintenant patience… Nous avons tenu jusqu’ici, le 9 juin 2011… nous pouvons encore le faire un mois et demi de plus !
Tenons bon !




En attendant, un petit cadeau pour fêter ca… quelques commentaires des acteurs principaux de la saga…



Shams DH

jeudi 2 juin 2011

X-Men Commencement

Hier, j’ai fait quelque chose que je déteste faire : me mêler à la foule !
Mais je n’y tenais vraiment plus ! Je l’attendais depuis un moment celui-là ! Je l’attendais comme rarement j’ai attendu un film !

Je me suis retrouvé Durant toute la semaine précédente comme ce gosse qui attendait tout en trépignant la sortie du nouveau numéro des X-Men en comics. Après une dure journée, j’étais fatigué et je n’avais vraiment pas prévu de me faire un toile. La veille j’étais allé voir Very Bad Trip 2, j’avais bien ri, je ne me voyais donc pas m’enfermer encore une fois. Mais comme pour rentrer chez moi je dois transiter par le centre commercial où se trouve mon cinéma de quartier, je n’ai pas résisté ! La tentation était trop grande. Mais je me suis battu, promis : j’ai une carte de fidélité qui permet de cumuler des points pouvant être convertis en place de cinéma. Je me suis dit que je n’allais pas payer mais m’offrir cette place. A 1h de la séance, sur plus de 300 places, il n’en restait déjà plus que 95 !
J’ai pris mon smartphone, et sur le net je me suis commandé ma place ! Ca met 20 mn pour être effectif sur les machine : « Si dans 20 minutes il y a encore de la place pour moi, alors je n’aurais vraiment pas d’autre choix que d’aller le voir (en plus ca me fera un article pour le Cactus Powder Mag’) », me suis-je dit. Dix minutes plus tard, il ne restait déjà plus que 30 places…
Finalement, miracle ô miracle à 13 mn plus tard, n’y tenant plus j’ai tenté le coup tout de même de retirer ma place… Je l’ai eu ! Le sort en avait décidé ainsi ; je devais aller voir ce film que j’attendais si ardemment !

X-Men begins… Ou X-Men le commencement

Eh oui ! C’est cliché, certes, mais c’est bon! A croire que j’ai un 7ème sens pour le 7ème art ! (reste à trouver quel est mon 6ème sens…).
Quoi qu’il en soit, si j’ai apprécié, pour le côté distrayant et retour à l’enfance, les premiers films sortis des X-Men, j’ai adoré celui que j’ai vu hier !
En effet, on aurait vraiment pu s’attendre à du show off (de la frime) inutile dans ce film, comme dans la plupart des films de science fiction sans véritable histoire. Mais là, c’était vraiment inouï ! J’étais vraiment redevenu un gamin avec des yeux écarquillés faisant des oh et de ah à chaque modulation des événements. Au fur et à mesure du film, je me sentais pousser des ailes de libellule, des poils de gorille, du métal en fusion dans la gorge, des éclaires que j’aurais maîtrisé dès ma sorite de la salle.

Je me suis laissé séduire par l’intrigue qui est vraiment bien montée ! Ce n’est plus seulement un film de science fiction dont le scénario n’est qu’un prétexte aux effets spéciaux, mais une histoire vraiment bien ficelée qui respecte celle du comic (enfin je crois… pour ça il faut demander à Leo, c’est lui le spécialiste de la BD) et qui nous tient en halène, petits et grands jusqu’au dénouement.



Le tout relevé d’une bande son quant à elle excellente. J’ose employer ces superlatifs car en effet l’ensemble va au-delà de la complémentarité. Ce tout est vraiment bien réussi et arrive même à nous faire avaler certaines incohérences apparues dans l’aventure.



Que dire de plus ?!
Allez le voir, au moins pour ne pas être celui qui ne l’a pas vu !


Shams. DH


jeudi 19 mai 2011

LA PROIE


Il y a quelques temps j’ai demandé au Blond Cactus de bien vouloir m’écrire un sujet sur le dernier film qu’il avait vu. J’ai malheureusement pris trop de temps pour mettre son post en ligne… mais comme je souhaite que vous fassiez connaissance avec cette nouvelle recrue alors je me suis dit que ce petit bijou pourrait vous inspirer pour la sortie du DVD du film La Proie dans trois mois.
Bonne Lecture.

CP

La Proie

Pop-corn et fauteuil rouge sur fond de traque et rebondissements

Un film d'Eric Valette avec un Albert Dupontel plus rapide que l'éclair.
un film d'action, un policier, un thriller, c'est tout à la fois ! ce film s'appelle LA PROIE

Le héros (Franck Adrien joué par Dupontel) est en prison pour un braquage, il est co-détenu avec un type qui jure n'avoir rien fait et à qui on donnerait le bon Dieu sans confession.
Franck fait des envieux, il a planqué 1 millions d'euros.
Franck a encore quelques mois de prison devant lui, il tient le choc grâce à sa femme et sa fille de 5 ans (qui ne parle pas, détail d'importance)
Un maton vereux permet à un russe et 2 de ses potes de venir faire la peau au co-détenu de Franck qui est accusé de viol sur mineure de 17 ans. Franck s'en mêle et défend Jean-Louis Maurel.
1ère grosse baston, là, on voit que Dupontel, la bagarre, c'est son truc ! (on se souvient alors des conseils prodigués dans 30 millions de Mamies pour faire fuir l'assaillant... il ne leur a pas pissé dessus mais on n'en est pas loin !)
Entre-temps, Jean-Louis est innocenté et sort...
Franck lui demande de délivrer un message à sa femme qui a besoin d'argent pour payer nounou et orthophoniste (il lui confie où est la planque !)
Un type vient alors voir Franck au parloir, il lui avoue ses soupçons énormes sur Jean-Louis qui serait un vrai de vrai pédophile, serial-killer...
Et Franck comprend qu'il a commis une bourde en faisant confiance à Jean-Louis !

Entre temps, le russe et ses copains veulent se venger de la rouste qu'ils se sont pris... 2ème grosse baston (retour des conseils de self-défense à 30 millions de Mamies, le coup de la morsure est cette fois bien présent ! j'ai aimé aussi l'écrasage de face sur le crépit !) et, Franckie s'évade !

Commencent alors courses poursuites infernales, à pied (qu'est-ce qu'il court bien !!), en voiture (on sent la patte des Julienne), ça mitraille dans tous les sens, grosses cascades ça ne s'arrête plus !

Je ne raconte pas le reste, je vous laisse découvrir tout ça en salle !

Qui poursuit qui ?? là est l'intrigue du film !

Un Dupontel toujours aussi bon dans son registre (de Dupontel ! faut pas s'attendre à rire, quoi...) je ne m'en lasse pas.
Un vrai-faux gentil très bien interprété
Une cruche de policière qui le fait bien
Une petite fille qui ne parle pas mais qui est très touchante



Petits bémols : la police qui roule en X5 et l'armée en jeep et aussi un tueur en série qui rattrape sa victime en marchant alors que celle-ci court pour sauver sa peau.

Et vous, vous l'avez préféré dans Odette Toutlemonde ou dans Le Convoyeur ??

The Blond Cactus

jeudi 12 mai 2011

En attendant le Songe…



C’est en voyant des spectacles comme celui-ci que j’aime le théâtre. Irina Brook revient à Paris, après une longue tournée, avec son adaptation poétique et inventive d’un des plus grands chefs-d’œuvre du théâtre baroque « Le songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare. J’avais vu ce spectacle étonnant il y a quelques années  et je vous conseille très vivement d’aller le voir.

Le pari d’Irina Brook était de monter un spectacle populaire, au sens noble du terme, sans artifice ni gros budget. Le résultat est brillant. Elle nous transporte avec talent dans son monde imaginaire, « son songe ».

Le metteur en scène réussit à rassembler et à conquérir un public divers et varié dans une ambiance festive. Elle redonne au théâtre la possibilité de réunir aussi bien les intellectuels que les amoureux du divertissement. Elle ne se contente pas de faire une mise en scène classique d’une des pièces les plus jouées au monde. Avec cette création, elle nous propose une relecture contemporaine de l’œuvre pour la sublimer et surtout la rendre plus accessible.

Le spectacle est né de son désir de faire du théâtre en dehors des lieux traditionnels de représentation. Son ambition était de toucher un auditoire plus large. En effet En attendant le songe… a été conçu pour pouvoir être joué « sous les étoiles, parfois les étoiles de la banlieue parisienne, en plein campagne, dans la cour d’une ferme abandonnée, dans le parc d’une petite mairie, dans une forêt ». Le metteur en scène s’est octroyé beaucoup de libertés pour que son spectacle s’adapte à tous les milieux, mais le texte et l’univers de Shakespeare demeurent respectés.



Pour rester au plus proche du théâtre baroque qui privilégie l’illusion et l’irrationnel, Irina Brook  a choisi de ne travailler qu’avec des hommes comme au XVIe siècle. Le rire survient alors à cause du décalage entre le texte et le jeu des acteurs. Les comédiens se travestissent pour jouer le rôle des femmes, cela donnant lieu à des scènes burlesques. Fidèle au travail de Shakespeare, Irina Brook use de la folie, du déguisement et de la complexité de l’histoire. Elle s’adresse directement à notre sensibilité, à notre imagination. Ce spectacle est drôle et léger, mais pose de vraies questions sur le fondement de la nature humaine. Dans Le Songe d’une nuit d’été s’entrecroisent, de façon onirique, amoureux transis, personnages magiques, rois et reines, artisans, une troupe de comédiens amateurs…

Pour la création de ce spectacle, Irina Brook a fait entièrement confiance à ses six acteurs, qui ont beaucoup travaillé à partir d’improvisation sur le plateau. Par ailleurs en voyant En attendant le songe… j’ai évidemment pensé à l’ouvrage de Peter Brook (grand metteur en scène et père d’Irina) L’espace vide. Dans ce livre il explique ce qu’est pour lui l’absence de décor, ce que ça implique, ce que ça met en évidence. L’espace vide est créé par le metteur en scène pour laisser libre cours à l’imagination du public. Il a aussi une influence sur l’acteur, sur qui repose alors tout le spectacle. Son rôle devient essentiel. La scène ne doit pas être complètement nue mais dépourvue de tout ce qui pourrait parasiter le jeu de l’acteur et encombrer l’esprit du spectateur.



Il me paraît évident que, consciemment ou inconsciemment, Irina Brook s’est inspirée de cette notion décrite par son père, car son spectacle s’inscrit tout à fait dans cette démarche. La magie du théâtre opère sans décor, sans costume réaliste. C’est cet espace vide qui fait que le spectacle a une portée universelle, qu’il s’adresse à tous.

En attendant le songe… est une perle rare, un spectacle hilarant et novateur à voir absolument pour sa singularité, mais surtout pour ce qu’il apporte au théâtre. Il contribue à la popularisation de celui-ci, qui ne peut pas et ne doit pas rester élitiste. Il est de ces spectacles qui enchantent et donnent une légitimité à l’art, En attendant le songe…en fait partie.

A partir du 19 mai au  petit Théâtre de Paris :


Candy

mardi 8 mars 2011

J'AURAIS VOULU PARLER...

J’aurais voulu vous parler du Discours d’un Roi. Un discours toujours à l’affiche et que je vais surement aller revoir… Un discours bluffant et percutant. Jamais discours n’aura eu autant d’impact aux yeux et aux oreilles de tous ! Un jeu d’acteur incroyable et une découverte ; celle de d’un acteur longtemps connu pour ses seconds rôles de très grandes qualités, mais des seconds rôles tout de même, Collin Firth rayonne en première catégorie, il était temps ! Mais en parlant de second rôle, Geoffrey Rush est inoubliable – si j’avais dû avoir recours à un orthophoniste, j’aurais aimé que ce soit lui (d’ailleurs, si j’étais gravement malade, j’aimerais qu’un docteur House existe pour l’engager !). Et notre chère Helena Bonham, depuis la reine de cœur, la royauté lui colle à la peau ! Et enfin elle montre qu’elle sait avoir du cœur !



Eh oui j’aurais voulu vous parler de ce petit bijou de Discours qui m’a fait sentir l’espace d’un instant l’âme British ! Un instant que j’aurais aimé sans fin… non que je sois pro Britannique, mais bien que ce film m’a emporté bien loin de la salle noire. D’ordinaire, au mieux, je ne vois pas le temps passer. Cette fois, en pleine séance, je me suis surpris à espérer que ce film ne se termine surtout pas.






J’aurais voulu vous parler du Cygne Noir qui maintient bien fraîche cette angoisse oppressante et qui guide au-delà des frontières de la folie. Celle qui nous montre plus petit qu’on ne l’est. Celle qui nous aliène radicalement car son association à la terreur est redoutable ! Oui, à ce stade, on ne parle déjà plus de peur ni de crainte mais bien de terreur.


Tout devient démesuré ! Cette histoire du Cygne Noir vécue par la danseuse étoile autant sur scène que dans son quotidien, avec cette ascension de douleur identique à celle de l’histoire du ballet, nous fait devenir à notre tour double-spectateur ! Nous ne savons plus très bien, nous non plus, en quelle est notre spectato-identité : sommes-nous spectateurs du ballet ? Ou bien, sommes-nous spectateurs du film ? Assumer les deux donnerait une existante réelle à la danseuse, et donc à ses psychoses…N’est-ce pas un peu lourd pour nos si petites épaules ?!






J’aurais vraiment voulu vous parler de ces films.


Mais j’ai décidé de ne pas vous parler d’un film sans conséquence aucune ! C’est un film qui laisse indifférent au point où quand je suis sorti de la salle de cinéma, je n’ai pas eu la sensation d’avoir assisté à une projection quelle qu’elle soit ! J’étais prêt à retourner en salle pour visionner n’importe quel autre film pourvu que je le sente passer celui-là ! Même si cela impliquait d’en revoir… tiens pourquoi pas le Discours d’un Roi !


Mais l’heure, elle, ne s’était pas figée ce qui impliquait quelque part que j’avais perdu mon temps ! Il était donc temps pour moi de rentrer. Et ce film insignifiant (pas même par sa bande son !) ce n’est autre que… tiens on va jouer un peu, remettez donc les lettres dans le bon ordre pour retrouver le nom de ce film : Ralwo Gnihc


J'attends vos réponses en commentaires...
A très vite!Shams. D

vendredi 11 février 2011

LA TENTATION D’EVE



Je sors d’une représentation du nouveau spectacle de Marie-Claude Pietragalla et comme à chaque fois que je vais voir un bon spectacle de danse je me dis qu’il n’est rien de plus onirique et sensuel que le langage corporel. Le corps parle, s’exprime, éveille les sens de façon peut-être même plus percutante et profonde que la parole. Car le corps représente  la vie, l’amour, la mort.

La danseuse vêtue d’un simple juste au corps couleur chair  me fascine par sa beauté et sa grâce mais surtout par son humanité (dans le sens d’être vivant, et de ce fait mortel). Jaime voir ce corps déambuler devant moi, les muscles se contracter, le visage se modifier, j’aime entendre sa respiration. L’Art naît là dans le corps, dans les tripes, là où ça fait mal, où ça boue, où ça vit, où ça aime, où la folie peut naître.
Qu’elle est belle la folie de Marie-Claude Pietragalla quand  elle danse avec cette passion quasi-animale. Pour moi le génie de l’artiste, du vrai, est dans l’Art de magnifier le cri, le questionnement, le sentiment qui vient de l’intérieur, de l’obscurité, de l’intimité la plus profonde.



Dans la tentation d’Eve, Marie-Claude Pietragalla, ancienne danseuse étoile de l’Opéra de Paris, s’interroge en un extraordinaire solo de 80 minutes sur l’histoire de la femme des temps bibliques à nos jours. Elle nous embarque entre gravité et légèreté dans une exploration de l’âme humaine, de l’évolution de la condition de la femme, des dérives de notre société, de la dualité entre l’être et le paraître. Et quel meilleur outil de réflexion sur l’être humain que le corps lui-même ?

La tentation d’Eve est un spectacle à la fois envoutant, charnel, drôle et festif.
« Notre société, en dissociant le corps de l’esprit, scinde une pensée consciente d’une pensée inconsciente refoulée dans la chair. Le corps a alors développé et acquis un langage caché qui lui est propre et que la danse se propose de transmettre. Il est vecteur de l’inconscient, du rêve, de l’imaginaire. » Marie-Claude Pietragalla.
La Tentation d’Eve au Palace  http://www.theatrelepalace.fr/ (prolongations du 1er au 12 mars)


Marie-Claude Pietragalla : La tentation d'Eve
envoyé par jeansanteuil. - Découvrez plus de vidéos créatives.


Candy

mardi 1 février 2011

DANS L’OMBRE D’UNE LEGENDE…



Il y a quelques jours un grand est mort... un grand qui a créer des mélodies que nous tous avons entendues, fredonnées. Des mélodies qui on fait vibrer notre cœur au rythme des images qui nous absorbaient.
John Barry c’est le père du thème de 007... C’est lui aussi qui a habillé amicalement votre ou de très grosses productions comme danse avec les loups,

 


Out of affrica, ou encore le fameux King Kong de 1976 qui m’avais à l’époque tellement fasciné de part la marionnette géante qu’avait créé le studio pour ce film.

D’abord projectionniste, mais il fit l’apprentissage du piano auprès de Francis Jackson, maître de musique à la Cathédrale (dans le Nord de l'Angleterre), puis étudia le jazz auprès de l'arrangeur Bill Rosso, qui avait travaillé pour l'orchestre de Stan Kenton. Barry débute dans une formation de jazz, le « John Barry Seven »,





Avant d'écrire pour le cinéma.
35 années durant John Barry a su habillé les films de musiques leur correspondant, leur donnant une âme 
Moi je n’ai qu’une chose à dire...

Au revoir monsieur et merci pour tout
Cactus Masqué