jeudi 23 septembre 2010

THE TOWN

Je voulais aller voir « Ces amours là » mais ça ne plaisait pas à mon chéri qui préférait « The Town »

Par principe, ça m‘énerve les films de braquage, avec de la drogue et des flingues partout ! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais il doit bien y avoir 20% des films qui traitent de ce sujet alors que ce n’est quand même pas un mode de vie très répandu !

Bon, d’accord, ça peut être intéressant... et puis c’est rare que ce soit mon chéri qui choisisse...

Allez, séance de 21h40, il est 20h30, on descend à la brasserie « Le Tarmac » (qui fait un menu Week End à 25€ avec entrée, plat, dessert, et vin, le tout avec un décor moderne). On arrive pile poil à 21h55 (et oui, il faut compter 15 min de pub), on s’installe, et le film commence...

Première scène : le braquage d’une banque. Les types débarquent avec leur masque « tête de mort » et demandent à la directrice de la banque de faire le code du coffre. Tout est bien rodé, ils remplissent les sacs très vite mais l’alarme a déjà été enclenchée, alors ils partent en catastrophe et prennent la directrice en otage (au cas où...) et finalement, la relâchent un peu plus loin.

Et là, je me dis que je n’aurais pas dû accepter de voir ce film parcequ’à peine installés, mon chéri commençait à devenir nerveux à cause d’un type à gauche qui bouffait ses pop corn. Bon, j’ai essayé de le raisonner : il va bientôt finir, il a bien le droit de manger, il ne fait pas exprès de faire du bruit... Mais ça n’a pas suffit. Mon chéri s’est levé, énervé, et s’est barré. Le temps d’une seconde je me suis demandé si je devais le suivre mais, entre temps, l’intrigue était lancée.

Et oui, notre héros (un des cambrioleurs) est chargé par le gang de surveiller la directrice de la banque (qui est canon, au passage) pour qu’elle ne parle pas au FBI. Alors qu’il la file dans un Lavomatic, c’est elle qui lui adresse la parole. Elle lui demande des pièces pour le sèche-linge. Et lui, l’invite à boire un verre (normal !).

Une histoire d’amour commence alors et c’est ce qui sauve le film : il y a confrontation entre deux milieux : la bad boy né à Charlestown et la jeune femme innocente qui a été traumatisée par ce braquage. Bien sûr, il se garde bien de lui avouer qu’il faisait partie des braqueurs. Mais son amour est véritable et il décide de tout plaquer pour partir avec elle.

En attendant, le bouffeur de pop corn est vraiment un gros con qui se prend pour le roi du ciné. Le bon côté des choses, c’est que grâce au film, j’ai pu faire abstraction de ce type.

Alors si vous en avez pas trop marre des films de braquages, allez voir « The Town », et choisissez bien vos voisins.

Julie


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